Selon les observations, les quatre dernières années 2015-2019 ont été les plus chaudes jamais enregistrées depuis le début des relevés en 1900, que ce soit en Europe, en France ou en Alsace. Toutes les prévisions climatiques indiquent que les températures moyennes continueront de progresser dans les prochaines décennies, avec des hausses de vagues de chaleur en nombre, en intensité et en durée.
Cette hausse constante de la température amplifie l’effet « d’îlot de chaleur urbain » : phénomène nocturne d’élévation locale des températures de l’air et de surface des centres urbains par rapport aux périphéries.
Ce phénomène a des impacts multiples, sur la santé et le bien-être des habitants, sur l’usage de l’espace public et donc sur l’attractivité des centres villes, sur les consommations énergétiques (climatisation), sur la résilience des infrastructures et les réseaux urbains ainsi que sur le maintien de la biodiversité animale et végétale.
Un phénomène qui concerne l’ensemble du territoire du SCOTERS
Le phénomène se caractérise par des températures estivales plus élevées certes en milieux urbains, mais aussi dans les zones rurales environnantes. Cette surchauffe, de 6 à 15°C par rapport aux espaces non bâtis, est principalement liée à la présence accrue des gaz à effet de serre, à l’imperméabilité progressive des sols et aux propriétés thermiques du cadre bâti. Autant de sujets relevant de vos documents d’urbanisme et de vos aménagements urbains ou bâtis.
Notes de l’ADEUS