Le territoire du SCOTERS présente une multitude de paysages variés et contrastés, résultat de la diversité des entités géographiques du territoire, d’un réseau hydrographique particulièrement dense et d’un mode d’occupation humaine ancien (village groupé). Mais, l’évolution des modes de production, les choix d’habitat, les comportements vis-à-vis de la voiture individuelle, et l’affranchissement vis-à-vis des contraintes naturelles ont provoqué ces dernières décennies une standardisation des paysages.

Zoom sur 3 enjeux paysagers dans le SCOTERS

Situé au cœur de la plaine alluviale du Rhin, le SCOTERS présente un territoire plat dans son ensemble, qui s’élève à l’ouest dans la zone du Kochersberg. Le relief varié, dont les parties les plus perceptibles sont l’ensemble boisé des coteaux de Hausbergen, engendre une multitude de points de vue. D’autres éléments de relief structurent le paysage tels que les crêtes allant de Hochfelden à Marlenheim. Le SCOTERS préserve ces espaces de l’urbanisation et veille à l’intégration paysagère du bâti sur les pentes des coteaux.

L’habitat alsacien de plaine se présente sous forme de bourgs très proches les uns des autres. Par ailleurs les villages en périphérie immédiate de l’agglomération strasbourgeoise ont connu un développement très important depuis les années 1980, avec une extension des surfaces qui a plus que doublé la taille de leur noyau initial, entraînant dans certains cas des conurbations. Ce développement a souvent pris la forme d’extensions pavillonnaires, entraînant des changements de formes et d’échelles du bâti, la disparition des vergers qui marquaient les limites entre village et culture ainsi qu’une végétation d’accompagnement plus horticole, avec pour conséquence, in fine, une banalisation des paysages. Les risques de conurbation peuvent néanmoins être évités en préservant des coupures significatives d’urbanisation (environ 500 m). 44 « coupures d’urbanisation » ont ainsi été identifiées dans le SCOTERS suivant leur enjeu et leur niveau de pression.

Le territoire du SCOTERS est caractérisé par la présence de nombreuses activités, tant industrielles que commerciales. Implantées à proximité des grands réseaux afin de bénéficier d’une bonne desserte et de l’effet vitrine, les zones commerciales et d’activités ont contribué à générer des paysages d’entrée de ville de faible qualité. Elles ont pourtant un fort impact sur l’image des territoires et nécessitent ainsi d’être mieux mises en valeur.

Huit entrées de villes, dont la qualité paysagère et bâtie est essentielle, ont été identifiées dans le SCOTERS.

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